jeudi 18 août 2011

La pie qui boit

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La dénomination de cette rue est tirée d’une ancienne enseigne représentant une pie se désaltérant dans un  pressoir avec ces mots « A la pie qui boit ». Elle désignait une auberge située dans l’actuelle rue Thévenard, qui portait autrefois ce nom.

La rue actuelle a été ouverte lors de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Elle n’a conservé que trois petites maisons anciennes dans sa partie nord-ouest,  qui communique avec le Placître.

Le mot placître désignant habituellement un terrain délimité par une clôture autour d’une église,est donné ici à une place publique sans fonction particulière.

Les placîtres Bourget  et Cornillet mentionnés depuis la fin du 15e siècle furent appelés Petit et Grand Placître. Ce dernier servit temporairement de marché après l’incendie de la ville en 1661.

Le Placître actuel est bordé au nord par la rue Vincent de Gournay. Jacques Vincent de Gournay (Saint-Malo, 1712 – Paris, 1759), fut un économiste célèbre par sa maxime : « Laisser faire, laisser passer ».

Cette dernière rue est bordée aux n° 9, 11 et 13 de maisons qui ont été rebâties après le second bombardement anglo-hollandais de 1695 (date figurant autrefois au n° 13).